Tipon
Pour faire les visites de Tipon et Pikillaqta, j'ai pris une après-midi. C'était un peu stress, surtout pour me rendre du cours d'espagnol au bon arrêt de bus après avoir demandé au moins 5 fois l'endroit, mais ça en valait la peine.
Pour se rendre sur les lieux, prendre le bus en direction d'Urcos sur l'avenue de la Cultura 1320, au croisement avec la rue Haya de la Torre, 2 soles, 30 min. de trajet.
Arrivé, c'était soit le taxi jusqu'en haut ou à pied... ^^ choix assez facile. Après une petite heure de montée dans un décor très nature mais pas aussi beau que celui de Pisac, j'arrivai donc sur le site. Celui-ci est constitué de 12 terrasses en pierre avec des systèmes de canalisations assez complexes qui avaient pour but de collecter les eaux de pluie certainement à des fins de recherches agronomiques une nouvelle fois.
Vue sur la vallée pendant la pluie |
Vue globale du site de Tipon depuis en haut |
Système de fontaines |
Les trois fontaines successives ayant respectivement 2, 4 et une “chute” distillent des flux d'eau parfaitement égaux et constants montrant une nouvelle fois la grande maitrise des incas dans leurs constructions. Et même si on est pas trop fan de cailloux, le lieu dans son ensemble dégage une sensation de tranquillité et de quiétude.
Certes on a pris une “roille” pendant 30 minutes accompagnée de grêlons (eh oui à 3500 m) mais sous un couvert il n'y paraissait rien et le beau temps revint comme il avait disparu. La descente pour aller reprendre le bus pour Pikillaqta, prochaine destination, fut plus sympa et plus rapide que la montée.
Pikillaqta
Pour aller sur ce site, même principe, on prend le bus à Tipon en direction d'Urcos (1 sole, 15min) en demandant au “portier/caissier/aide chauffeur” de vous avertir quand c'est la sortie du site.
Pikillaqta
Pour aller sur ce site, même principe, on prend le bus à Tipon en direction d'Urcos (1 sole, 15min) en demandant au “portier/caissier/aide chauffeur” de vous avertir quand c'est la sortie du site.
Déposé en bord de route au milieu de nul part, la seule chose qui m'indiquait que j'étais au bon endroit était le panneau d'entrée du site. Mais pas grand chose à l'horizon. J'ai donc marché quelques minutes pour arriver à la vraie entrée où je fis poinçonner mon fameux ticket. Je profitai de demander si il y avait du monde et le gardien me dit que j'étais le seul de la journée... à 15h... ^^...soit.
Un des imposants murs délimitant le site |
Je pus donc parcourir ce vestige de grande citée pré-inca (6e au 11e siècle) à ma guise en m'amusant comme un gamin avec le retardateur. Rien de vraiment exceptionnel ici même si les murailles vallonnées et les hauts murs restent très impressionnants.
Petit clin d'oeil aux pékinois des murailles ;-) |
Et une muraille, une |
Une heure plus tard, je reprenais donc le bus en sens inverse, avec le gardien qui avait fini son travail, pour rallier Cusco ou plutôt sa périphérie car je n'ai pas trop su où le bus avait déposé. Mais après quelques questions et discussions, je pris le bus direction “Central” (ça sonnait plutôt positivement je trouvais) et me retrouvai au bon endroit 20 min plus tard.
A noter qu'il y aurait eu la possibilité depuis Pikillaqta de tirer encore un bout plus loin jusqu'à Andahuaylillas (très joli à ce que j'ai entendu) mais c'était un peu serré au niveau du temps.
Donc dans l'ensemble, encore une super visite.
Moray
Pour les trois lieux suivants, on est parti une journée, on est parti avec Li, un ami rencontré à l'école d'espagnol, faire un tour à Moray, Las Salinas et finalement Ollantaytambo.
On a donc pris le bus au terminal principal (av. De Grau 525 juste après le pont du même nom en direction du centre ville, direction Urumbamba, 4 soles, 1h30) jusqu'au croisement avec la route allant à Maras où des taxis attendent pour vous emmener au site.
Petite parenthèse sur ce point car ce n'est que sur place que j'ai compris comment étaient disposés les trois lieux (le village de Maras, le site de Moray et le chemin pour aller aux Las Salinas). Le chemin menant aux Las Salinas (en tous cas le plus facile et très joli) part du village de Maras qui se trouve à 4km de la bifurcation. Le site de Moray est quant à lui situé 10km après Maras et relié par une route pas forcément cool à parcourir à pied (surtout que l'aller-retour fait 20km...). L'idée est donc de prendre un taxi depuis l'intersection jusqu'à Moray où le chauffeur vous attend ~40 min, le temps de faire le tour du site, et vous ramène à Maras d'où vous pouvez commencer la superbe marche de 6km jusqu'au Las Salinas. Enfin, voilà pour le programme.
Donc dans l'ensemble, encore une super visite.
Moray
Pour les trois lieux suivants, on est parti une journée, on est parti avec Li, un ami rencontré à l'école d'espagnol, faire un tour à Moray, Las Salinas et finalement Ollantaytambo.
On a donc pris le bus au terminal principal (av. De Grau 525 juste après le pont du même nom en direction du centre ville, direction Urumbamba, 4 soles, 1h30) jusqu'au croisement avec la route allant à Maras où des taxis attendent pour vous emmener au site.
Petite parenthèse sur ce point car ce n'est que sur place que j'ai compris comment étaient disposés les trois lieux (le village de Maras, le site de Moray et le chemin pour aller aux Las Salinas). Le chemin menant aux Las Salinas (en tous cas le plus facile et très joli) part du village de Maras qui se trouve à 4km de la bifurcation. Le site de Moray est quant à lui situé 10km après Maras et relié par une route pas forcément cool à parcourir à pied (surtout que l'aller-retour fait 20km...). L'idée est donc de prendre un taxi depuis l'intersection jusqu'à Moray où le chauffeur vous attend ~40 min, le temps de faire le tour du site, et vous ramène à Maras d'où vous pouvez commencer la superbe marche de 6km jusqu'au Las Salinas. Enfin, voilà pour le programme.
Mais revenons-en au site de Moray comprenant trois cirques naturels (pas vu le troisième ^^) avec 10 terrasses en forme d'anneaux concentriques creusées de plus en plus profond.
ça donnerait presque le tourni ces cercles |
Une nouvelle fois, il s'agirait d'un centre de recherche agronomique permettant de simuler une série de microclimats avec une température plus élevée au centre et décroissant à mesure que l'on remonte. Des escaliers ingénieux faits de pierres ressortant du mur principal permet de descendre dans les différents niveaux et un système de canaux offraient la possibilité d’irriguer chacun d'eux.
Simplement magnifique.
Les fameux escaliers |
Encore une mais depuis en bas |
Las Salinas
Super donkey |
Après être donc revenu en voiture sur Maras, petit village paysan typique mais sans plus, la marche (durée 1h) débutait depuis la Plaza de Armas direction plein nord sur un chemin bien entendu non indiqué. On a donc dû embêter quelques paysans pour s'assurer du chemin correct (les ânes ne parlant pas la langue). Mais grossièrement, c'est tout droit en direction de la petite vallée en face avec sa route courbée. La meilleure partie de toute la visite à mon goût avec des paysages vallonnées et colorés :-D.
Le chemin : tout droit (mais pas vers la route sur le versant droit, l'autre versant) |
Fond de la vallée |
C'est au fond ! |
Puis on débouche d'un seul coup en amont des Las Salinas même si l'on s'y attendait un peu à cause de la route de l'autre côté de la vallée où descendaient plusieurs bus de touristes. Ce site n'est pas inclut dans le “boleto turistico” est coûte 7 soles.
Les Salinas sont, comme leur nom l'indique, des salines formées de 4000 bassins en flanc de montagne.
En effet, une rivière salée s'écoule dans la gorge et est utilisée pour remplir les bassins et finalement extraire le sel. Les plus anciens datent même d'avant la période inca.
Les bassins |
Les petits canaux reliant et approvisionnant les bassins sont d'ailleurs magnifiques. Ce n'était donc pas une mauvaise vue pour casser la croute.
Après cela, nous avons longé les salines pour redescendre dans la vallée (45 min) en compagnie d'un couple de canadiens forts sympathiques avant de prendre un collectivo pour Ollantaytambo.
Ollantaytambo
Ce lieu est bien connu des touristes car il est le point de départ du train pour Aguas Calientes et le Machu Pichu, seul moyen de transport permettant d'y accéder (c'est cool comme ça on peut faire des prix prohibitifs).
Mais l'intéressant est surtout l'immense forteresse inca construite pour protéger le chemin menant au Machu Pichu.
Encore des terrasses ! |
Vue plus globale (avec la fontaine pour faire façon ^^) |
Par la "petite" porte |
Encore une fois, elle est formée d'immenses terrasses auxquelles on accède avec un escalier vraiment pentu (à 3000m ça compte vraiment). Les conquistadors espagnols se sont d'ailleurs cassés les dents une première fois sur ces escaliers (si j'ose dire) avant de revenir par la suite en bien plus grand nombre pour investir les lieux. En effet, faire toute la grimpette jusqu'en haut pour se battre alors qu'on monte sous une pluie de flèches et de pierres, y a de quoi y perdre des plumes. Mais ils ont néanmoins conquis cet endroit avant l'aboutissement de sa construction, d'où son aspect inachevé.
Depuis le haut, on a également une vue intéressante sur la vallée d'en face où on peut voir les ruines de Pinkuylluna (j'en sais pas plus ^^) et des entrepots.
De nouveau un endroit splendide à parcourir tranquillement à pied.
Depuis en haut. Remarquez les ruines sur la vallée d'en face. |
Pour rejoindre le terminal de bus pour retourner à Cusco (3h, 6 soles), descendez la route qui longe la rivière à la sortie du site.
Dans le dernier épisode, il y aura Pisac, le Salkantay trek et (normalement) le Machu Pichu ! Mais ça ce sera dans une semaine histoire que je puisse y aller avant ;-P